Réécriture du poème "La fée" de Victor Hugo

17 Octobre 2011 - La classe des 6e1 - Collège de Semur-en-Auxois - Mme CABAU

Réécriture du poème "La fée", de Victor Hugo

Voici le poème de départ

LA FÉE

Viens, bel enfant ! Je suis la Fée.
Je règne aux bords où le soleil
Au sein de l'onde réchauffée
Se plonge, éclatant et vermeil.
Les peuples d'Occident m'adorent
Les vapeurs de leur ciel se dorent,
Lorsque je passe en les touchant;
Reine des ombres léthargiques,
Je bâtis mes palais magiques
Dans les nuages du couchant.

Mon aile bleue est diaphane;
L'essaim des Sylphes enchantés
Croit voir sur mon dos, quand je plane,
Frémir deux rayons argentés.
Ma main luit, rose et transparente;
Mon souffle est la brise odorante
Qui, le soir, erre dans les champs;
Ma chevelure est radieuse,
Et ma bouche mélodieuse
Mêle un sourire à tous ses chants.
J'ai des grottes de coquillages;
J'ai des tentes de rameaux verts;
C'est moi que bercent les feuillages,
Moi que berce le flot des mers.
Si tu me suis, ombre ingénue,
Je puis t'apprendre où va la nue,
Te montrer d'où viennent les eaux;
Viens, sois ma compagne nouvelle,
Si tu veux que je te révèle
Ce que dit la voix des oiseaux.


Voici le travail des élèves

Viens, bel enfant! Je suis la Sirène.
Je règne sur les océans rougissant à la lueur du soleil,
Où les vagues dévastatrices se déchaînent.
Les peuples légendaires s'émerveillent.

Les marins se jettent dans le tourbillon de la mer,
Lorsque je récite mes chants ensorcelants.
Reine des coraux pourpres et de la lumière,
Je surveille le trident de Poséidon discrètement.

Ma queue pailletée frappe l'eau.
Dans les épaves des bateaux, les étoiles
croient voir sur l'étirement de mon dos
un arc en ciel, qui se gonfle comme une voile.